| | Quand la brume s'approche et s'empare de moi Plutôt que de me pendre ou me laisser mourir J'accroche mon regard au grain de mimosa Et je respire, je respire, je respire Quand la pluie s'amoncelle sous mes paupières closes Plutôt que de me pendre ou de tous les maudire J'accroche mes narines aux essences de roses Et je respire, je respire, je respire Quand la tourmente arrive et s'arrime à ma tête Plutôt que de me pendre ou vivre sans plaisir J'accroche mon sourire au parterre de violettes Et je respire, je respire, je respire Quand la vague déferle de mon ventre à mon cœur Plutôt que de me pendre et enfin d'en finir J'accroche mon étoile à la force des fleurs Et je respire, je respire, je respire
(G. Colleuil*) | |